« J’ai fait connaître Ton Nom aux hommes que Tu M’as donnés du milieu du monde » (Jn 17:6)
La prière sacerdotale donne une révélation merveilleuse de la communion bénie et intime qui unit le Père et le Fils. Ayant achevé l’oeuvre que le Père Lui avait donné à faire, avant de retourner au ciel, avant l’heure tragique de Gethsémané, en ce moment où Il pressent la croix, le Fils laisse jaillir de Son coeur ces paroles filiales annonçant le ministère de Souverain Sacrificateur qu’Il devait accomplir une fois glorifié. « Jésus leva les yeux au ciel, et dit: Père, l’heure est venue! Glorifie Ton Fils, afin que Ton Fils Te glorifie… J’ai fait connaître Ton Nom aux hommes que Tu M’as donnés du milieu du monde »
Dans cette heure unique, le Seigneur prie pour les hommes que le Père Lui a donnés. IL prie pour Ses disciples, cette 1ere génération de la race missionnaire, ces hommes du commun peuple que nul dans le monde n’a jamais égalés.
> Mais les termes de Sa prière vont au-delà d’une simple interprétation locale et historique; ces hommes que le Père a donnés au Fils en récompense de Son oeuvre expiatoire sont les chrétiens de tous les siècles, tous les rachetés, tous ceux qui sont au bénéfice de Son oeuvre achevée à Golgotha, étant sauvés par Grâce, justifiés par la résurrection corporelle du Seigneur et adoptés pour être enfants. Tous sont compris ds ce terme: « Ceux que Tu M’as donnés. »
> Bien que conscients de notre indignité devant un tel privilège, nous savons que nous sommes inclus dans cette prière.
En vertu de cette déclaration du Seigneur, nous avons le droit de nous présenter devant le trône de la grâce, en disant: Seigneur, je suis un de ceux que le Père T’a donnés du milieu du monde, je viens à Toi dans toute mon ignorance et ma faiblesse, sachant que Tu m’as fait connaître Ton Nom et que le Père T’a fait don de ma vie, comme Tu l’as dit; emploie-la!
Que les richesses contenues ds cette parole de Jésus entrent pleinement dans notre coeur! Soyez beni(e)s. PJB
« FAITES EN TOUT TEMPS.. »
« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints » (Eph 6:18)
La prière n’est pas une forme ni une vaine redite, elle ne doit jamais devenir un cliché.
> La prière est une vie, un courant, une puissance, un encens. Elle est aussi un combat, une force offensive, revêtue de l’autorité du Seigneur Jésus, exprimée ds les paroles et les promesses de Dieu.
> La prière ne s’arrête pas. Nous devons prier en tout temps, avec l’intensité et le feu de supplication de l’Esprit. La supplication exprime l’ardeur d’un profond désir du coeur.
> L’apôtre Paul a soin de dire que la prière est une partie vitale de l’armure du combattant, une force indispensable ds la lutte spirituelle contre l’ennemi; Qu’elle doit engager l’ensemble des enfants de Dieu.
Le champ d’action de la prière est vaste; ns devons veiller aux instructions si précises données au combattant. Ne ns soustrayons pas au devoir de la prière, ne le négligeons pas.
> Le tableau que trace l’apôtre est magnifique. Voyez-vous le champ de bataille, occupé par les forces opposées? Mais il est couvert d’une nuée d’encens qui monte au ciel.
> Comme la colonne de nuée se plaçait entre Israël et les égyptiens, la présence du Seigneur protège les saints. IL sème le désordre ds le camp ennemi, IL ôte les roues de leurs chars, entrave leur marche et les met en fuite.
> La prière enseignée par Dieu et dirigée par Lui remporte de telles victoires.
> Quand ns prions, soyons conscients d’être un seul esprit avec le Seigneur. Où que nous soyons, nous sommes en guerre… contre les principautés et dominations spirituelles; derrière toute opposition des Hommes contre Dieu et Son oeuvre il y a la résistance invisible de l’ennemi et de ses hordes.
Armé par le divin Chef Lui-même, le combattant marche contre ces puissances ennemies très réelles. Le combat est rude, mais La Victoire est assurée car Jésus est a ses côtés. PJB
« MON REDEMPTEUR EST VIVANT »
« Je sais que mon Rédempteur est vivant » (Job 19:25)
« Nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jac 5:11). Que, pour notre édification, le St-Esprit illumine le magnifique livre du patriarche.
> Job fut cerné de tous côtés,: d’abord par Satan, l’accusateur des frères, ensuite par les jugements de ses « amis »; mais ses souffrances atteignirent leur point culminant quand il fut accusé par ses propres pensées.
Cependant le texte montre qu’il avait trouvé le secret de la patience. Il savait son Rédempteur vivant, qu’IL le justifierait. Il savait qu’il verrait Sa délivrance.
> Pour le chrétien, cette affirmation est un des joyaux de la foi. Il sait non seulement que son Rédempteur est ressuscité, mais encore qu’IL est vivant à la droite de Dieu et qu’IL intercède pour lui et sa sanctification. Par la foi, il Le voit comme Avocat, réprimant l’adversaire et offrant à la foi vivante tous les fruits de Sa victoire sur l’ennemi, ce butin qui fera triompher Son enfant dans toutes ses luttes.
> « Je sais que mon Rédempteur est vivant! » Je sais qu’IL est mort pour mes péchés et qu’IL est ressuscité pour ma justification! J’en suis convaincu. Je sais qu’IL est venu pour détruire les oeuvres du diable et qu’en Son Nom, qui est au-dessus de tout autre nom, il y a autorité et puissance pour déjouer les plans de l’ennemi et délier ses captifs, mais aussi pour dégager mon esprit et rendre victorieuse l’oeuvre confiée à ma charge.
> « Je sais que mon Rédempteur est vivant! » c’est le cri de guerre de la foi. C’est la haute tour où le juste court pour être à l’abri! C’est là son repos, son assurance, le secret de sa joie, de sa paix et de
Sa victoire… en face mêmes des accusations les plus fortes. Bonne journée. PJB.