> En considérant la bonté de Dieu à notre égard; Est-il possible d’oublier ce qu’Il fait pour nous. OUI, c’est possible…
> Nous avons de la peine à comprendre qu’Israël ait pu Oublier la délivrance de la sortie d’Egypte, Oublier la traversée de la mer Rouge et tous les autres miracles qui ont suivi.
!? Les Israélites pourraient aussi dire de nous: Est-il possible que les chrétiens, objets d’un pareil amour rédempteur, d’un si grand salut par grâce, puissent oublier tous ces bienfaits?
!! Un tel oubli est preuve d’un grand manque de reconnaissance.
> Si nous prenons Ses bienfaits comme un dû, nous sommes coupables. Cette absence de gratitude est à son tour la preuve d’une vie égoïste, tournant autour d’elle-même.
> Nous acceptons les bontés de Dieu, nous en jouissons et pour finir, nous nous y habituons.
> Dieu faisait pour Israël journellement le miracle de la manne; mais le temps est venu où, s’étant habitué à ce miracle, le peuple en a parlé avec mépris et s’est mis à convoiter autre chose.
? N’est-ce pas aussi notre cas? Dieu fait pleuvoir sur ns le pain du ciel, nous recevons d’abondantes richesses spirituelles, mais nous nous y habituons et sommes mécontents. Il ns faut toujours autre chose; ns prenons même le temps de lire toutes sortes de livres, alors que nous sommes loin d’avoir épuisé l’abondance que contient La Bible.
> Ainsi nous nourrissons notre vie propre et notre vie spirituelle n’est plus alimentée de manne fraîche, et la manne d’hier « sent mauvais ». N’ayant pas assimilé ce que nous avons déjà reçu, passant d’une chose à l’autre, nous devenons insensibles à l’action de l’Esprit de Dieu.  Israël est tombé par ce péché. Dieu dit que l’Eglise tombera de la même façon.
> Laissons-ns avertir; comptons les bienfaits de Dieu; mettons-les en valeur. Qu’après notre confession et repentance, IL nous ramène à cette attitude du psalmiste: « Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits! » QDVB.