« Quand l’eau de l’outre fut épuisée …. Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau » (Gen 21:15,19)
Agar, l’esclave, était seule avec son fils au milieu du désert, et son outre était vide… N’est-ce pas là l’image de beaucoup de chrétiens?
La sécheresse du grand désert s’étend autour de nous, et pour y faire face ils ont tout au plus quelques gouttes d’eau dans une outre. Le plus triste est que nous n’en souffrons même pas; nous nous y sommes habitués.
> Il y a longtemps qu’elle est vide, cette outre de la routine et du formalisme religieux de notre vie étrangère à la puissance du St-Esprit.
-L’eau manque dans l’outre des clichés, des phrases bibliques prononcées en dehors de la réalité, sans que notre coeur vibre et sans que les autres en reçoivent une bénédiction.
-L’eau manque dans cette vie qui gravite autour d’elle-même.
-L’eau manque depuis longtemps dans notre outre, si nous nourrissons un grief, une plainte, et si nous vivons indépendants de toute communion avec les enfants de Dieu.
? Dans notre désert, ne voyons-nous pas notre sécheresse?
>Plaçons-nous devant Dieu, disons-Lui l’insuffisance de nos efforts, la stérilité de notre témoignage: nous sommes cette outre sans eau…
> Dieu soit béni, il y a un remède!
La Bible est unique pour dépeindre des contrastes: « Quand l’eau de l’outre fut épuisée…, Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau. »
Quand nous sentons la sécheresse, la soif spirituelle et l’insuffisance de nos efforts, Dieu ouvre nos yeux et nous fait voir le puits d’eau.
Nous ne pouvons rien, IL peut tout!
! Dieu non seulement nous fait voir le puit, IL fait aussi couler la source. Quand nous sortons de notre égoïsme et de notre sommeil, IL nous fait goûter de Son eau vive; Nos yeux s’ouvrent sur l’immense besoin du monde, et nous n’avons plus le temps de tourner autour de nous-mêmes. Nous avons enfin compris que l’eau de la source est destinée à ceux qui meurent autour de nous, dans le désert, et nous nous hâtons de la leur apporter pour qu’ils soient sauvés. PJB